Commentaire sur l’exposition Paysages à souffle

Comments on the exhibition Paysages à souffle

Sébastien Hudon, artistic director of La Bande vidéo, commenting on the exhibitioninterviewed by Jean-Pierre Guay

A small excerpt from the interview:

Then, what we strongly feels in each of two videos where we see through windows, it really is the passage of time, even if it is not very long, we see subtle changes in light, blows of wind, birds passing by, so I think there are some things very, very subtle and intimate in this approach there. I guess everyone in childhood has already looked through a window what happens outside in the fall, even today. And then this fog, which forms on the window when when we so close to the glass and it is cold outside. And so it goes back to a, say, an everyday situation that may ultimately be banal, but it takes o:n its meaning precisely by this finesse, get a moment of everyday life that would normally off and was captured and preserved if we might say to be archive.

The complete transcript in French

G : .... J'ai beaucoup aimé cette installation là pour l'aspect, il y a quelque chose de très méditatif, ça porte sur le souffle, mais il y a quelque chose très zen quelque part.…, cette artiste a fait une résidence chez La bande vidéo, c'est un peu comme si l'artiste était dans les studios, les ateliers en haut de Méduse, et qu'elle a prise une photo de chaque coté, c'est comme ça qu'on se sent en plein milieux de la cote d'Abraham, on a d'un coté une grande photo de la rue Saint Réal et de l'autre coté une photo qui donne vers le boulevard Charest, donc on a l'impression d’être quelque part dans la cote d'Abraham. On pense que ce sont deux photos, mais, on se rendu compte que particulièrement dans la photo de droite, celle du coté la rue Saint Réal, donc on voit, à un moment donné, l'arbre qui bouge, donc c'est une vidéo qui est là, même chose du coté gauche, on voit des voiture qui bouge, ça c'est plus évident, de ce coté-là. Et c'est comme si on regarde par des vitres, et à travers ça , il y a un souffle qui apparaît.

H : Tout à fait. Au fait , les vidéos en soi durent environ 7 minutes, si je ne me trompe pas, c'est vraiment un long déroulement d'une scène qui est captée. Donc, à parti de simplement des fenêtres de la résidence, et probablement dans les couloirs de Méduse. Donc, qui donnes au sud et au nord. Et, donc, l'artiste utilise une technique de masquages tout simplement pour effacer le cadre et sa présence dans le cadre de la vidéo. Donc, il y un dialogue qui s’établit entre les deux parties opposées. Au centre, un écran noir où simplement la buée se forme, se défait et se dissout si on veut. Puis, ce qu'on ressent beaucoup dans chacune des deux vidéos où on voit par des fenêtres, c'est vraiment le passage du temps, même si ce n'est pas très très long, on voit des subtiles variation de lumière, un coups de vent, des oiseaux qui passent, donc, je pense qu'il y quelques choses de très très subtile et intime dans cette approche-là. J'imagine que tout le monde dans l'enfance a déjà regardé par une fenêtre à l'automne ce qui se passe à l'extérieur, même encore aujourd’hui. Et cette buée-là, qui se forme à la fenêtre quand on est tout près de la vitre quand il fait froid à l'extérieur. Et donc, ça nous ramène à une, disons, une situation quotidienne qui peut-être banale finalement, mais ça prends tout son sens justement par cette finesse, d'aller chercher un moment du quotidien qui se serait normalement éteint et qu'elle a capté et conservé si on veut en archive.

G : Oui, parce qu'il y a quelques choses de rêverie-là dedans, quand on s'installe à la fenêtre, et que l'on regard simplement dehors passer le temps, on retrouve cet espèce de temps qui passe sans que l'on s'en rendre compte.

H : Oui, tout à fait, puis une solitude aussi à quelque part, … si l'automne est une saison de la nostalgie, l'automne est particulièrement proche de ce sentiment là. Et l'installation vidéo rend très bien cette sensation un peu de nostalgie, donc, de temps qui passe et une solitude aussi, en même temps calme et assez émouvant. Peut-être aussi par la trame sonore qui est réalisé tout simplement par le souffle encore une fois dans des bouteille de verre vide...., quand on entend le son on pense toute de suite à la musique orientale très zen justement.

Extrait d'entrevue, L'Aérospatial / Magazine dédié aux Arts visuels sur CKRL 89,1 FM, l’émission du mardi 13 novembre 2012 (https://laerospatial.wordpress.com/2012/11/20/